Ce mois de février 2016 devait bien commencer. J’ai fêtée mes 30 ans avec ma famille dans 1er temps, bilan une super journée, mais 5 personnes malades dans les jours qui on suivi, dont les 2 personnes qui vivaient avec moi !!!! Alors comment vous dire que je me suis retrouvée à dormir sur mon canapé même chez moi, et c’est carrément inconfortable, même si vous faites croire que vous dormez super bien… en vrai c’est complètement faux, mais moi j’étais mieux là que dans mon lit… allez savoir encre un truc de ces dingues de phobiques :-))) !!!!
Histoire que cela soit encore plus drôle, le week-end d’après je le fête avec mes amis, et là 3 personnes dont mon copain vomissent !!!! Bon ok ils étaient ronds mais à ce moment là, perso cela m’a fait le même effet qu’une gastro et ça m’a juste gâché la fin de ma soirée. Je sais c’est complètement irrationnel mais c’est comme ça, incontrôlable encore et toujours. Au point ou vous auriez envie de les insulter, car si eu ça les fait rire moi ça me plongé encore plus dans mon malaise, mais comment en vouloir aux gens quand ils ne s’imaginent même pas l’effet que cela peut vous produire.
Je crois qu’à ce moment là, toutes mes phobies sont ressorties. Vomir, les attentats, la mort, la souffrance… à tels point que je me rappelle avoir appelé mon copain un soir en pleur en lui disant que je venais de lire un article sur un astéroïde qui allait entrer en collision avec la Terre !!!! Je crois que se soir là, si j’avais eu le courage de sauter par la fenêtre je l’aurais fait. Vous vous sentez dans un état tellement incontrôlable, ridicule, pathétique, il n’y a même pas de mots pour décrire vraiment cet état de désespoir le plus total. J’avais peur pour ma fille, pour moi, pour ma mère et ma soeur. Je pleurais, j’arrivais juste plus à me raisonner, j’ai cru à se moment là que je devenais folle, que j’étais folle…et ce sentiment là ne me quitterais pas pendant plus d’un an. La descente aux phobies venait de prendre son envol, et elle allait tout doucement me tirer vers la bas.
Au milieu de tout ça, j’ai quand même réussi à entamer mes 1ère démarches pour m’installer. Mon deuxième souffle, mon deuxième bébé, mon deuxième but qui me permettra de rester en vie après ma fille.